dimanche 28 août 2016

Heureux Juppé ....

M.Juppé vient de donner au "Figaro" une interview précisant les grandes lignes de son programme :un maître mot: rassemblement, un objectif : "identité heureuse " , une ligne directrice :"Rassurer,rassembler,réformer" ...beau comme l'antique chiraquien .En 1988 ,M.Juppé aurait été élu sans coup férir :l'immigration n'avait pas encore complètement explosé,la pression de l'islam sur notre mode de vie ,la condition des femmes ,les valeurs de notre civilisation occidentale ,restait discrète ,les déficits encore contenus ,la fiscalité pas encore confiscatoire .Alors que nous vivons depuis des mois sous état d'urgence ,M.Juppé qui,nous dit-il ,"connaît bien mieux que d'autres la souffrance du pays " veut nous faire partager le bonheur de vivre ensemble.C'est ce bonheur qu'éprouvent les familles "françaises de souche" ( racistes et fascistes ) qui doivent quitter les cités "populaires" envahies par un mode de vie qu'elles ne supportent pas...." Les missiles sont à l'Est ,les pacifistes sont à l'ouest " disait Mitterrand du temps de l'Union soviétique .On pourrait dire aujourd'hui : la souffrance est dans les "quartiers" ,l'identité heureuse est à St.Germain des prés ...M.Juppé,qui " ne veut pas jeter d'huile sur le feu" ,qui veut engager un "dialogue avec nos compatriotes musulmans", qui veut maintenir et encourager le regroupement familial ,semble éluder la question que se posent les familles des 250 victimes des récents attentats: pourquoi cette communauté musulmane si bien intégrée n'a-t-elle pas dénoncé aux autorités la " radicalisation" ,les départs en Syrie pourtant largement connus comme ils l'avouent après coup ...voilà qui aurait pu constituer un commencement de dialogue,un "apaisement",un pas vers l'identité heureuse . En réalité,comme à la fin du siècle dernier,le magistère d'une gauche en déroute s'impose souvent aux hommes politiques à destin national ...il faut donc nier les ravages de l'immigration incontrôlée : Bayrou ,Juppé,NKM, " gauchers contrariés" nous annoncent des lendemains qui chantent,un vivre ensemble idyllique auquel plus personne ne croit ...



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