dimanche 21 octobre 2012

Une banque qui fait peur.

L'incohérence de la politique économique gouvernementale (un pas en avant,trois en arrière sauf pour l'augmentation des impôts )commence à apparaitre avec une telle évidence qu'il faut ,pour les socialistes ,avancer une idée qui puisse faire diversion tout en donnant l'impression de tenir un cap.Tel est le rôle de la Banque Publique d'Investissement dont le directeur vient d'être nommé.Il s'agit d'empiler des structures qui,actuellement,fonctionnent (Oseo,FSI,CDC)pour les regrouper dans une "usine a gaz" à déclinaisons régionales ,ce qui n'a rien de rassurant.On nous explique que ce "machin" sera un interlocuteur accessible aux PME...comment imaginer que les responsables régionaux de ce monstre technocratique ,qui seront les bras armés des présidents de Regions ,tous socialistes,vont étudier "objectivement "les dossiers de demandes de crédits quand on sait comment ils ont recruté les effectifs de fonctionnaires quadruplés en deux mandats?: Sans carte du PS pas d'emploi,pas de promotion...comment ne pas prévoir qu'entre deux PME méritant un soutien on choisira la proximité politique plutôt que la capacité d'innovation et de développement? Sans évoquer le financement des campagnes électorales,on imagine que les choix ne se feront pas dans la plus grande transparence ! Mais au delà des arbitrages politiciens régionaux,il y a tout à redouter,au niveau national de ce mélange des genres qui n'a provoqué,dans le passé,que faillites retentissantes,scandales,et détournements d'argent public : souvenons nous de la déroute des SDR (Sociétés de développement régional),de la déconfiture de la BDPME,et surtout de l'énorme scandale du Credit Lyonnais....nous,pauvres contribuables, avons payé très cher pour comprendre que la politique et le financement des entreprises ne faisaient pas bon ménage...nous voilà donc à nouveau embarqués ,contre notre gré,dans une aventure qui ne peut que finir en catastrophe,tant les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets...comme à l'accoutumée ,le naufrage ne sera découvert qu'après que les socialistes auront quitté le pouvoir,nos petites pensions seront alors à nouveau mises à contribution ainsi que les salaires de nos enfants...Il y a hélas,à chaque élection présidentielle,une part de l'électorat qui a la mémoire courte...comme pour le Credit Lyonnais,on aura oublié dans une décennie,le scandale de la Banque Publique d'Investissement de M. Hollande.

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