mercredi 27 mars 2019

Enfin une bonne nouvelle ...

L’ami de M.Macron ,le romancier Philippe Besson ( pas Patrick,l’autre,celui qui n’a aucun talent ) avait reçu une prébende du pouvoir pour compenser le faible tirage de ses ouvrages : consul général à Los Angeles !! ...les amis du président ,Benalla,Besson,Ferrand,Juppé sont traités par le nouveau monde avec une bienveillance qui aurait provoqué un scandale dans l’ancien ...Heureusement ,il reste un peu de raison dans les institutions de la République : le Conseil d’Etat vient d’annuler la nomination de Besson...Voyons ce qu’il adviendra de l’ami de Macron ,il doit rester quelques postes à l’Elysée ...

Stop ou encore ???

Cette chronique est interrompue pendant les travaux de réflexion : faut-il continuer ?...faut -il en finir avec ces états d’âme inutiles?...La société installée par le macronisme a acquis une telle épaisseur de vulgarité,de moralisme de supermarché,de lieux communs ecolo- bienveillants qu’elle donne au mépris des gens lucides la violence d’une passion...Or le mépris ne s’accomode que du silence...Hyperfestive,infantile ,ultramoralisante ,voilà la civilisation qui nous est désormais imposée...il faut raser les murs pour boire un verre de rouge ,fumer une cigarette,draguer une fille,aller faire un tour en voiture...les commissaires politiques vous rappellent tous les jours sur les chaînes d’info que le monde a changé et qu’il est temps que nous changions avec lui.Suivant comme une seule femme les instructions du rédacteur en chef de l’Elysée,député.es en marche ,journalistes conformes,commentateurs autorisés vous assènent leurs vérités : soyez » ouverts »,progressistes,abandonnez vos idées réactionnaires...Pas un débat sans la députée « en marche » assénant sa bienveillance hystérique,sans un éditorialiste dispensant sa compétence méprisante . Devant ce raz-de-marée,c’est un grand bras d’honneur( interdit dans les stades) qui nous démange ...et il est littéraire : « Je voudrais que rien n’ait changé,que tout reste en état.Un bistrot qui ferme ,une façade qui change,un rond point qui se construit,un supermarché qui s’installe,un copain qui meurt,tout ça me brise le cœur ... » ( Philippe Lacloche, «  Un chemin des fugues »).Incomprehensible pour le nouveau monde .